La base de données issue des réponses obtenues nous a permis d’établir :

• des statistiques de sortie donnant la proportion de femmes, le type de contrat obtenu (CDI ou CDD), la proportion des apprentis qui choisissent de s’insérer immédiatement dans l’entreprise, les salaires intégrant primes et autres avantages.
• Le temps de recherche d’emploi et aussi la proportion des apprentis optant pour une poursuite d’études en précisant la nature de ces dernières.

Pour tous les diplômés sont également précisés la fonction dans l’entreprise, le poste occupé, les secteurs d’activité de leur société, les procédés maîtrisés et les métallurgies utilisées.
Cette base de données, qui sera incrémentée annuellement, constitue une source exceptionnelle d’informations. Elle est aussi naturellement le reflet de l'impact de l'ESFF sur les industriels partenaires de l'Ecole.

Le tableau 1 met en évidence les résultats suivants pour la promotion 2017.

Tableau 1 : population interrogée

Le taux de réponse à l’enquête de 96,6 % montre une bonne adhésion des jeunes diplômés pour l’observatoire de l’emploi, très légèrement supérieur à l’année précédente. Pour mémoire nous avions obtenu 100 % pour les Promos 2014 et 2015. Sur une population de 29 anciens élèves, un premier constat est un taux de féminisation de 10,3 %, peu différent de celui de la promotion 2016 (13%).

Ceci correspond sensiblement au tiers du taux observé sur l’ensemble des Ecoles d’Ingénieurs. « L’Observatoire de la vie étudiante 2016 » mentionne 28 % au niveau national.

Pour l’évolution des apprentis à la sortie de l’ESFF, nous constatons la répartition suivante:

• 21 apprentis, soit 75 % sont entrés directement dans la vie professionnelle, taux pratiquement constant comparé au niveau des 6 promotions précédentes, excepté 2015 (64%).
  18 apprentis soit 67 %, ont reçu une proposition d’embauche de la part de leur société d’apprentissage, en légère progression par rapport à 2015 et 2016, 72% l’ont acceptée.
  Pour cette promotion, notons une évolution très favorable des embauches en CDI : 85,7% (73,3 en 2016 et 66,7 en 2015.
• 6 apprentis de la promo 2017, soit 21,4 % complètent leur formation:
  - 2 formations en master : MSC2 Commerce et Management, MAI Management International.
  - 4 formations en mastère: management de projet, aéronautique et spatial, spécialisation drones,
  logistique.
• Un diplômé a trouvé un poste à l’international (Mexique) au sein d’un grand groupe français.
• Un autre diplômé est en recherche d’activité 6 mois après la sortie de l’ESFF à la suite d’un échec dans sa recherche de VIE.

Pour cette promotion le pourcentage d’ESFF en Recherche et Développement est de 42,9%, stable par rapport à celui de 2016 (43,7%).

Par contre le nombre de diplômé en Production est en forte hausse à 35,7%, ce qui correspond à une demande conjoncturelle plus forte des entreprises. Pour mémoire ce taux était de 25,7 % en 2016.

Les emplois en Méthodes / Industrialisation représentent la majorité des postes choisis.

Le pourcentage d’emploi en Qualité/Environnement de 14,8 % en 2016, passe à 20% en 2017.

Ces résultats sont conformes à la volonté de l’Ecole de dispenser un enseignement, répondant à l’évolution des besoins des fonderies et des forges. L’ESFF adapte en permanence ses enseignements, afin de répondre toujours mieux à leurs besoins.

Nous avons retenu les CSP conformément à la nomenclature de l’INSEE. Les 21 jeunes recrutés l’ont pratiquement tous été en tant que cadre technique, ce qui correspond bien au niveau d’embauche d’un jeune diplômé.

Les graphiques 4 et 5 ci-après confirment bien les besoins importants 59,6%, des activités liés aux transports (67,5 % en 2016 et 63 % en 2015), qui ont la faveur des jeunes ESFF. Le secteur automobile maintient sa première place (47%) devant le secteur aéronautique (13%) en retrait de 48%.

Le domaine Mécanique et Matériels est en baisse sensible à 3,7% (Au lieu de 15,9% en 2016).

Les secteurs Energie (10,2 %) et Chimie/Agroalimentaire (12%) ont recruté beaucoup plus de jeunes diplômés qu’en 2016.

Le graphique 6 ci-dessous confirme très clairement la prépondérance des emplois de nos diplômés dans les très grandes, grandes et moyennes entreprises. Alors que les entreprises de fonderie et de forge françaises sont composées de 62 % de TPE/ PME et de 38 % de moyennes et grandes entreprises. La tendance déjà relevée sur les précédents Observatoires se confirme.

Cet observatoire 2017 montre une répartition très différente des procédés par rapport à la Promo 2016.

• Le moulage sable situé à 12,8 % en 2016, a retrouvé la première à place à 37,6%, comme cela était le cas en 2013/14/15 (autour de 40%). Le moulage à prise chimique occupant la première place à 23,3%.
• L'utilisation du moulage en moule métallique 24,3% reste situé dans une fourchette de 20 à 30% comme les années précédentes.
• Le forgeage reste stable à 14,3%, pour 16,3% en 2016, ce secteur bénéficie toujours d’un bon niveau d’offres de contrat d’apprentissage.
• Les procédés avancés sont à 7,6%, dont la coulée continue et le prototypage rapide/la fabrication additive.

Les emplois avec des activités, de moulage à modèle perdu, d’usinage et de soudage sont à un niveau bien moins élevé pour cette promotion, respectivement 4,8%, 8,6% et 0,5 %.

Parmi les différentes métallurgies des pièces moulées et/ou forgées, il convient de souligner les évolutions suivantes dans les emplois retenus:

• Pour les alliages ferreux notons une remontée à 58,8% qui nous ramène au niveau de 2013 / 14 après un passage autour de 40 % en 2015 et 2016. Les aciers représentent 26,6%,les fontes GL et GS ont retrouvé un niveau habituel (respectivement 19,1 et 13,1%).
• Un taux de 25.1 % pour les alliages légers, en très nette baisse par rapport à 2016 et 2015, pour la presque totalité en alliage d’aluminium.
• Un taux en baisse : à 6,43

Nous avions observé en 2016 (Graphique 11) une rupture dans la hausse régulière des salaires des jeunes diplômés observée depuis 5 ans. Pour la promotion 2017 le graphique montre une moyenne des salaires d’embauche de 37674 € (incluant les 2 salariés en formation continue), qui retrouvent une évolution pratiquement identique à ce que nous avions entre 2010 et 2015.

Nb : dans les activités de l’AAESFF touchant aux emplois, nous notons que le nombre des offres par les entreprises reste soutenu. Ceci est favorable pour les embauches et le niveau de rémunération des jeunes ingénieurs de nos professions.

Pour la promotion 2017, 6 mois après la sortie de l’Ecole, le temps moyen de recherche d’emploi est de 1,10 mois. Le délai d’embauche est remarquablement faible et en amélioration sensible par rapport aux 2 dernières années (1,33 et 1,44 mois) grâce notamment aux propositions des sociétés d’apprentissage aux jeunes diplômés.

Le taux d'insertion professionnelle directe à la sortie de l’ESFF (graphique 13), montre une certaine stabilité depuis 2011. En 2017 le taux d’insertion est de 75%, malgré un nombre important de diplômés poursuivant leurs études : 6 élèves, soit 21,4%.

Pour mémoire en 2016 15,8 % en poursuite d’études et 28,6 % en 2015.

Taux de recherche d’emploi 4,8 % (6 mois après la sortie de l’ESFF) représentant un seul diplômé sur 21.

Sur les 21 jeunes diplômés détenteurs d’un emploi, le ralentissement vis-à-vis des postes occupés à l’étranger se confirme. Nous notons 1 poste au Mexique, soit 4,8 %.

Ceci malgré un résultat satisfaisant au niveau du TOEIC, 85% de réussite pour cette promotion.